Série sauveuse: Aider ou sauver? Façons faciles de faire la différence
AS-TU UN PETIT CÔTÉ SAUVEUR?
Bien sûr que non! Mais à regarder de plus près, nous avons souvent toutes et tous plus ou moins tendance à vouloir régler les problèmes des autres et le faire parfois avec plus de talent et d'efficacité que nous le ferions pour nos propres problèmes. Il est dans la nature de l'être humain à vouloir aider et contribuer mais l'acte de donner est tellement investis de croyances et conditionnement conscients mais surtout inconscients qu'il se pourrait que ton donner soit teinté du syndrome de la sauveuse. Il se pourrait aussi que tu le saches très bien que tu aimes être une sauveuse ou un sauveur et que tu t'assumes à 100% là dedans. Mais as-tu bien mesuré les impacts que cette façon d’interagir avec les autres a sur toi, ta vie et ta santé?
Je te propose ma propre synthèse de ce sujet vaste et vraiment intéressant. N'oublie pas que je ne détiens pas la vérité. Prends ce qui résonne pour toi.
LA PETITE NUANCE QUI FAIT TOUTE LA DIFFÉRENCE
Aider n'est pas nécessairement sauver. Quand tu aides véritablement, tu le sais car tu restes énergisée, tu ne te sens pas lourde, c'est fluide et même que cela peut te ressourcer. À cet endroit il n'y a pas de jugement, l'autre n'est pas plus petit que toi, nous ne savons pas mieux que lui ou elle, tu restes sur ton territoire émotionnel et en tout point de vue, tu aides l'autre à se connecter à ses ressources. L'aide véritable est consentie, libre et gratuite en général. Tu sauras quand ne pas aider car tu seras assez réceptive et détachée pour reconnaître que ton aide est bénéfique ou non selon la situation.
Tu sais que tu aides car premièrement on te l'a demandé. "Peux-tu m'aider svp?" ou bien vous l'avez demandé "Puis-je t'aider?". Ensuite, tu as clarifié avec l'autre comment tu pouvais l'aider tout en respectant tes paramètres. Tu ne le fais pas pour répondre aux attentes de l'autre, par sentiment d'obligation, pour prouver quelque chose, par culpabilité, car tu te sens endettée face à l'autre. Tu le fais car tu désires le faire, un point c'est tout. Tu ne dépends pas de la reconnaissance de l'autre et de sa dépendance sur toi pour te sentir importante et utile.
L'AUTRE VERSANT DE L'AIDE
Quand tu entres dans ton aspect sauveuse-sauveteuse tu vas remarquer que les choses deviennent plus lourdes et plus compliquées. Tu pourrais avoir une montée d'estime due à la reconnaissance des autres mais ton énergie va ensuite descendre. Sauver les autres est une forme de drogue. La sauveuse répond à un conditionnement, un programme de survie qu'elle a téléchargé pour pouvoir survivre qui ressemble à "Quand j'aide: j'ai ma place, je peux prévoir, on m'aime, je suis importante...(met ce qui te convient)"
La sauveuse/eur arrive toujours à un point où elle se sent qu'on prend avantage d'elle, qu'elle a été vidée, qu'on ne la reconnait pas, qu'on ne lui rend pas tout ce qu'elle donne, qu'elle est déçue. Elle pourrait éventuellement sentir de la colère ou du découragement devant toute l'aide que les autres lui demandent et se sont habitués à lui demander. Elle ne se rend pas compte qu'elle tisse autour d'elle des avenues ou l'on prend trop d'elle. Elle n'a pas appris à mettre ses limites et nommer ses besoins.
C'est qu'elle en retire une nourriture affective et relationnelle indispensable pour elle. Elle s'oublie pour ne pas être oubliée, elle achète sa place dans la vie des autres à coup de bonnes œuvres. C'est souvent une personne qui a un grand talent à sentir les besoins des autres et qui a développé ce talent énormément pour pouvoir passer à travers certaines étapes de vie. Cela a souvent été sa seule façon de prendre sa place auprès des autres.
On ne sauve pas les autres pour les autres, on les sauve pour nous donner l'illusion de nous sauver nous-mêmes.
LA CODÉPENDANCE, TU CONNAIS?
La sauveuse est souvent une personne ayant des aspects de codépendance. Sans trop savoir pourquoi, elle va souvent se trouver un partenaire, avoir des enfants, des amis ou patron avec des gros besoins, des dépendances, des personnalités difficiles ou carrément narcissiques. Tous des beaux dossiers à gérer dans son travail de sauveuse. Elle ne chôme jamais car tout le monde autour d'elle ont toujours des demandes, des petits et gros drames à vivre, des situations qui ne pourrait être réglées sans elle (dans sa perception des choses).
Si vous ne connaissez pas le phénomène de codépendance, je vous invite fortement à vous renseigner en attendant que je vous fasse une belle infolettre sur le sujet. Disons que si vous êtes avec un ou une partenaire (ou tout autre relation) problématique, toxicomane, alcoolique, dans une forme de dépendance ou problème de santé mentale et que vous restez dans l'espoir qu'il/elle change, c'est urgent de vous renseigner si vous en souffrez.
L’aspect sauveur a en commun avec l’aspect codépendant une dépendance à la dépendance de l'autre.
PAS JUSTE UN DÉFAUT LA SAUVEUSE
N’oublie pas que nous avons les défauts de nos qualités donc ces aspects ont tous leur côté positifs. Si tu as un petit côté sauveur qui sort parfois c’est qu’en dessous il y a des valeurs et des dons qui cherchent à s’exprimer tels que: la bonté, l’entraide, l’empathie, la responsabilité, la fiabilité, la loyauté, le leadership, le sens de l’organisation, la charité, l’amour, la fraternité-sorotité, le côté humain et relationnel, l’altruisme, etc. N’oublie pas que tu es tout cela aussi. Entrer dans ton côté sauveuse t’indique que tu pourrais manquer équilibre et éventuellement te piéger toi-même dans des situations difficiles. On retrouve beaucoup l’aspect saveur chez les personnes qui travaillent en relation d’aide de tout acabit. Et c’est souvent cet aspect qui les conduit à des extrêmes ou le corps, la tête et le cœur n’en peuvent plus. De là l’importance de commencer à faire un certain tri. Pour aller plus loin, quand tu auras terminé de lire cet article, clique ici pour voir quel type de sauveuse tu pourrais être.
9 FAÇONS DE FAIRE LA DIFFÉRENCE ENTRE AIDER ET SAUVER, UN LIGNE PARFOIS TRÈS MINCE
1) D'OÙ PUISES TU TES RESSOURCES POUR AIDER?
Tu es dans ton aspect sauveuse si quand tu puises dans tes ressources personnelles pour aider l'autre. N'oublie pas que le véritable altruisme commence par soi-même. Tout donner jusqu'à se vider au nom d'aider les autres n'est pas bénéfique pour toi à long terme.
Si tu t'abandonnes régulièrement pour ne pas abandonner les autres, c'est un signal assez clair.
L'aide véritable: C'est offrir notre surplus à l'autre. Une personne en mesure de réellement aider est une personne qui s'aide beaucoup soi-même. Elle met en place des façons de se ressourcer, de penser à elle-même, de se choisir de façon méthodique et régulière dans sa vie de sorte que son compte de banque personnel énergétique, spirituel, émotionnel, etc et à tous les niveaux sont bien remplis ou au moins pas dans le rouge.
2) UN SENS CLAIR DES LIMITES OU NON
Tu es dans ton aspect sauveuse si tes limites personnelles et celles de l'autre ne sont pas claires. La sauveuse n'a pas conscience de ses limites. Elle/il répond à une compulsion intérieure à aider l'autre, le prendre sur ses épaules et régler au plus vite la situation. Même quand ses limites sont dépassées, cela lui prend souvent un burn-out ou une écoeurantite aiguë pour faire les ajustements ou tout simplement avoir une bonne raison pour ne plus sauver... temporairement. Elle aura tendance à envahir l'espace émotionnel de l'autre pour pouvoir faire son travail car à la base elle répond plus à sa propre anxiété que celle de l'autre. C'est facile de la culpabiliser car ses limites psychologiques laissent entrer les manipulations qui la maintiennent dans son rôle.
L'aide véritable: respecter les limites
C'est savoir sentir, respecter et nommer nos limites mêmes si on peut passer pour une "sans-coeur" et faire face à notre jugement et celui des autres. C'est être assez réceptif pour détecter les signaux que tu envahis l'autre même si l'autre te dis que tout va bien. Trace une limite claire entre toi et l'autre en apprenant à mieux te connaître et connaître tes besoins. Tentes de limiter tes interactions avec les personnes qui prennent sans jamais donner.
L'aide véritable et continuer à s'aider tout en aidant l'autre.
3) SENTIR OU NE PAS SENTIR?
Tu es dans ton aspect sauveuse si tu aides pour ne pas sentir ce que cela te ferait sentir si tu faisais réellement face à la situation. Les sauveuses-eurs sont souvent issus de milieux familiaux avec des dysfonctions. Ils ont appris à faire face à des situations trop grosses, trop jeunes. Et tout ce qui est trop gros ne veut pas être senti. Trop aider et sauver t'aide à reprendre le contrôle là où tu as eu l'impression de le perdre. Si tu relâches ce contrôle, la peur de le perdre encore et faire face à tout ce qu'il y a en dessous pourrait remonter et tu vas vouloir tout faire sauf cela. C'est totalement compréhensible.
En arrière de toute personne sauveuse, il y a souvent des décombres émotionnels qu'elle évite de toucher.
L'aide véritable c'est accepter de recommencer à sentir sans tout de suite chercher à agir. Tu as bien lu. L'aspect sauveur t'amène à agir vite pour reprendre le contrôle. Tu peux apprendre à tolérer l'inconfort de ne rien faire pour l'autre au moins quelques secondes pour commencer. L'idée ici n'est pas te faire sentir des choses que tu n'es pas prête à sentir. Mais plutôt de voir que derrière cet aspect d'aide compulsive se trouve des aspects de toi qui cherchent à s'exprimer et être vécus.
4) INFANTILISE OU EMPUISSANCE
Tu es dans ton aspect sauveuse si tu vois l'autre comme étant démuni et en besoin de toi. L'aspect sauveur te supériorise par rapport à l'autre, cela donne une grande satisfaction car cet aspect s'est souvent senti très petit dans ta propre vie. On devient la super-héro de la vie de l'autre et ça donne tout un buzz. Sauf que nous entraînons l'autre à se rapetisser et en quelques sortes cela a pour effet de lui enlever son autonomie. Beaucoup de gens se cherchent des sauveurs pour ne pas justement à avoir à grandir. Facilites-tu la croissance de l'autre ou bien la ralentis tu?
Si tu prends subtilement le pouvoir aux autres pour les sauver, tu observeras si tu regardes de plus près que tu leur donnes le tien quand toi-même tu chercher à te faire sauver.
L'aide véritable c'est laisser l'autre à son pouvoir personnel même si à nos yeux ce n'est pas évident. La vie des autres ne nous appartient pas. Si nous avons trouvé tout au long de notre chemin ce dont nous avions besoin, les autres aussi vont le faire. Sauver les autres consiste à grignoter le pouvoir de l’autre pour satisfaire notre propre faim de sécurité et de contrôle afin d’apaiser nos propres insécurités et peurs. Aider l'autre c'est parfois ne pas l'aider du tout, parfois c'est l'aider en partie, parfois c'est de lui apprendre à pêcher au lieu de le faire à sa place.
C'est aussi l'inspirer par nos attitudes et nos actions face à nos propres problèmes et non apporter des solutions bonnes mais déjà toutes faites quand l’autre n’est pas encore rendu à faire ces prises de conscience.
5) ENDETTER OU INVESTIR
Tu es dans ton aspect sauveuse si tu empruntes sur tes propres cartes de crédit énergétique pour venir en aide à l'autre. Tu empruntes sur tes cartes de crédit énergétiques pour aider l’autre? Cela a pour effet de t’endetter non seulement toi mais aussi les autres dans l'énergie. Tu donnes mais tu te fragilises et puises dans tes ressources personnelles. Cela te coûte souvent beaucoup plus cher de donner que ce qu'il en parait car tu avances à vide. Le côté sauveur cherche reconnaissance, importance, affection, un retour d'une façon ou d'une autre. Parfois nous sommes convaincus de donner pour donner mais au bout du compte un gros élastique invisible subconscient est relié à nos gestes.
L'aide véritable c'est justement donner sans endetter l'autre mais surtout soi-même. Sais-tu comment bien investir en toi-même de sorte que ton réservoir ne se vide jamais tout à fait? Même si on sait parfois qu'en quelque par on aimerait recevoir pour ce que l'on donne, on regarde le grand plan plutôt que micro gérer. Tu pourrais commencer par mieux gérer tes ressources personnelles et mettre une limite de crédit sur ce que tu es en mesure d’offrir aux autre. Donne toi à toi-même avant de donner aux autres. Te vider ne sert à personne surtout pas à toi. Accorde une grande valeur aux dons que tu fais et tu verras que les autres suivront le pas.
Apprends à demander et recevoir toi aussi, on ne peut pas toujours expirer, il faut une quantité égale d’inspiration. Donner et recevoir sont les deux côtés de la même médaille.
6) LÉGER OU LOURD
Tu es dans ton aspect sauveuse si tu sens que c’est lourd. Ton corps va te le dire par un manque d’entrain, de motivation, une fatigue, un “ça me tente pas mais je vais le faire quand même”, ton énergie baisse et circule moins bien.
L'aide véritable c'est léger. C’est fluide, ton corps aime ça, tu te sens bien et dégagée. Tu en retires même de la joie et satisfaction sans t’attendre à rien en retour. Ton corps est content et te le dit car ton énergie est bonne ou même pourrait monter.
7) COACH OU SAUVETEUSE
Tu es dans ton aspect sauveuse si tu sens que tu sautes dans la piscine des autres avec ta bouée de sauvetage pour nager à leur place ou pour qu’ils s’accrochent à toi. Si c’est plus fort que toi d’aller régler les problèmes des autres, de les solutionner, de vivre leurs émotions tu n’es plus dans l’empathie, tu es dans la sympathie. C’est à dire que tu endosse la responsabilité de la vie de l’autre en partie en en entier.
L'aide véritable rester sur le bord de la piscine. Un coach reste sur le bord de la piscine et laisse l’autre construire ses forces, ses compétences et faire face à ses défis. Il peut guider, servir de miroir, encourager, se retirer quand c’est le temps mais jamais il ne va sauter et faire la compétition à la place de l’autre. De toute manière il n’aurait pas le droit.
Vous ne pouvez traverser les épreuves de personnes à part les vôtres.
8) PROACTIF OU COMPULSIF
Tu es dans ton aspect sauveuse si tu sens que c’est plus fort que toi d’aider l’autre. La compulsion est un mode réactif et a souvent ses racines dans nos propres difficultés, dans nos blessures, nos vides, nos parties en détresse, nos projections sur l’autre. La compulsion à aider va t’amener à parfois à donner ce que tu aimerais recevoir mais le vide ne se rempli jamais tout à fait… comme dans toute compulsion.
L'aide véritable est proactive et réfléchie. Elle répond à un réel désir d’aider l’autre et elle va souvent être plus juste et harmonisée avec le réel besoin de l’autre mais aussi au vôtre car vous allez prendre le temps de voir ce qui convient le mieux pour tout le monde selon la situation.
Tu le fais car tu veux le faire, pas parce que tu te sens obligée ou par peur.
9) CONSENTI À 100% OU COUPABLE
Tu es dans ton aspect sauveuse si tu te sentais coupable si tu n’aidais pas l’autre. Il se pourrait que tu aies grandi dans un milieu culpabilisant si tu n’aidais pas l’autre ou que tu as compris que si tu n’aidais pas, cela apporterait des difficultés. L’aide devient une obligation et tu portes alors le bonheur de l’autre sur tes épaules. Tu aurais de la difficulté à te pardonner si ton manque d’aide avait des conséquences négatives.
L'aide véritable est consentie et libre. Tu le fais car tu veux le faire et non par culpabilité. Tu ne mets pas sur tes épaules la responsabilité de la vie de l’autre et ses difficultés.
Tu comprends que cela ne t’appartient pas et tu fais du mieux que tu peux.
SAUVEUSE SAUVES-TOI TOI-MÊME
Je ne vous cache rien qu’à trop vouloir sauver les autres, nous finissons par ne plus être capable de nous sauver nous-mêmes et c’est souvent rendue à ce point que la sauveuse va consciemment ou inconsciemment vouloir se faire sauver et qu’elle va se frapper à un mur. Sur ce mur est écrit: personne ne va te sauver aussi bien que tu as sauvé les autres et pire, personne ne va être là pour toi même après avoir tant donné. Ouf, c’est souvent à ce point que les mises à jour peuvent enfin avoir lieu. L’humain est ainsi fait que quand il se frappe à l’inévitable, il va commencer à faire les changements nécessaires.
Vous vous doutez de la quantité de personnes ayant un penchant pour sauver les autre qui s’effondrent émotionnellement devant le manque de réciprocité et le fait d’avoir été tant prise pour acquis par les autres. Pourquoi prise pour acquis? Car tu es tellement performante, tu donnes tellement beaucoup rapidement et facilement, cela a l’air tellement facile et de soi, comment ne pas le prendre pour acquis? Mais surtout, je te suggère de cesser de te prendre toi-même tant pour acquis et commencer à accorder une grande valeur à tous les cadeaux que tu offres autour de toi. Si les gens ne le voient pas, c’est que tu le vois encore moins.
ARRÊTER DE SAUVER PEUT DÉRANGER
Évidement que si tu diminues ta tendance à vouloir sauver les autres qui en bénéficient, les gens qui y sont habitués vont réagir et ce serait normal. Ils sont habitués de recevoir une certaine énergie de toi, ils ont construit une image de toi et psychologiquement c’est avec cela qu’ils font affaire depuis parfois bien longtemps. Quand tu changes ton mode relationnel, cela crée des disruptions dans les échanges et cela va apporter des insécurités et questionnements de l’extérieur. Cela est tout à fait normal et il faut s’y attendre. C’est pourquoi, avec les personnes proches de toi (si cela est possible) tu peux nommer le fait que maintenant tu veux avoir plus d’équilibre pour ta santé et que tu veux mettre certaines limites pour conserver ta santé mentale, émotionnelle et physique. Rien contre eux, c’est pour toi que tu le fais.
Il se pourrait même que certaines personnes restent autour de toi car ils savent que tu vas les prendre en charge. Et toi à ton tour tu savais qu’en quelque part ils accepteraient de se faire sauver. Vous vous êtes reconnues. Si c’est un des seuls modes relationnels que vous connaissez les deux, il sera logique que vous rencontreriez humainement de cette façon. De là l’importance de graduellement prendre conscience de cet aspect afin de créer des relations de plus en plus équilibrées et équitables pour tout le monde.
Et si en t’aidant davantage tu inspirais les autres au lieu de le faire à leur place?
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TROP DONNER JUSQU'À DÉVELOPPER LE SYNDROME DE LA FEMME-BUFFET
Je te souhaite une belle mise à jour de ton aidante intérieure avec joie.
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Maïka
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