Gagne la partie en faisant la paix avec le conflit
LE CONFLIT, UN TEST RELATIONNEL QUI NE MENT PAS
Tu veux savoir à qui tu as affaire? Être en conflit avec cette personne va te montrer des côtés d’elle que tu ne verras pas autrement. Tu auras l’occasion de voir le degré de maturité et d’intelligence émotionnelle de la personne. La maturité est un mot qu’on entend pas assez souvent selon moi.
Savoir rester calme, ne pas prendre les choses personnel, se donner les moyens pour éviter les dérapages, le respect, choisir ses batailles, savoir s’excuser et évoluer suite aux conflits sont des signes que tu as affaire à une personne qui prend la responsabilité de travailler sur elle-même, qui a un degré d’égocentrisme pas trop élevé et qui à la capacité à rester au niveau du cœur. Peu importe tes diplômes, tes heures de méditation, tes concepts spirituels et psychologiques avancés, une personne est aussi évoluée que sa capacité à gérer ses conflits et mettre en application sa sagesse avec l’intelligence de son cœur.
TON CONFLIT INTÉRIEUR
Si tu as beaucoup de conflits autour de toi c’est peut-être car tu portes du conflit en toi, entre les parties de toi et dans les jugements que tu portes sur le monde autour de toi. Tu peux voir que des personnes aiment et alimentent le conflit de loin mais si tu t’en entoure tu peux choisir de voir cela comme un miroir de ce qui se passe en toi.
LE CONFLIT INTÉGRÉ
J’appele le conflit intégré un conflit qu’on traverse grandit, un conflit qui a su livrer son contenu évolutif, un conflit qui est une marche d’escalier qu’on monte. Cela prend du courage, de la maturité, de l’humilité, de l’énergie, de l’amour de soi et de l’autre, de l’engagement, beaucoup de respect et de l’introspection.
Le conflit est là pour te dire que les choses ne sont pas alignées, qu’il y a des énergies inconscientes qui cherchent à faire surface comme un abcès qui a besoin de crever. La douleur du conflit vient nous chercher dans ce que nous avons de plus vulnérable et c’est pour cela qu’il est si difficile à gérer pour la plupart d’entre nous. Toutefois le conflit est un signe de changement, un portail évolutif puissant et indispensable pour passer à la prochaine étape. Parfois, rien de tel qu’on conflit pour se dire les vraies affaires, pour consolider un lien, pour réorienter le tir, pour clarifier les attentes et que l’énergie qui s’accumulait depuis un certain puisse sortir et cesser de polluer notre corps de ses toxines. Tout dépend de notre rapport au conflit et ce qu’il réveille en nous comme nous l’avons vu.
Fuir, faire des drames, tourner en rond à vouloir avoir raison et gagner son point sont toutes des façons de refuser l’énergie de la Conscience qui veut te faire nettoyer des parties de toi qui appellent la maturité et la lumière. Ce sont des habitudes, des croyances, des automatismes qui te gardent dans une version limitée de toi-même.
Apprendre à naviguer le conflit est un tremplin extraordinaire pour qui veut mieux se comprendre soi-même, l’autre et ses relations . Je dirais même un acte spirituel de haut niveau car il demande une grande maîtrise et beaucoup d’amour.
FAIS LA PAIX AVEC LE CONFLIT
La capacité à gérer le conflit d’une personne est directement reliée à la qualité de ses relations interpersonnelles. Dans les dernières années nous en avons vu de toutes les couleurs en terme de divergence d’opinion et de combat d’idée de point de vues. Mais cela ne date pas d’aujourd’hui. Depuis que l’être humain existe, le conflit existe. La nature a aussi sa propre façon d’aborder les luttes de territoire, de ressources et de reproduction entre les animaux. Chez les humains, ça se corse car avec notre capacité à conceptualiser et penser les choses de façons beaucoup plus complexe, les champs de bataille se sont multiplié considérablement. Nous n’avons pas besoin de nous battre pour un morceaux de savane, nous nous battons pour des morceaux d’idées et souvent d’ego.
Le conflit est inévitable et nécessaire.
Avec le conflit nous apprenons à savoir qui nous sommes, qui est l’autre et les idées peuvent s’entremêler pour évoluer vers plus de conscience. Le conflit, quand il est bien manœuvré, peut générer des bonds quantiques de croissance dans les relations, les familles, les entreprises, les système politiques. S’engager à traverser les conflits grandis est un acte d’écologie émotionnelle pour soi-même mais aussi pour la Terre.
Le problème du VS
La technologie électronique, informatique, industrielle, télé communicationnelle ont évolués vitesse grand V. As-tu constaté que les technologie relationnelle, émotionnelle et spirituelle n’a pas suivi le pas. Cela nous place dans les mêmes vieilles attitudes face aux personnes qui ne pensent pas et ne croient pas les mêmes choses que nous.
Une attitude de deux côtés qui luttent l’un contre l’autre pour prouver qu’il est le meilleur et qui va faire tout ce qu’il peut pour prouver et convaincre l’autre que son point est le meilleur sinon le seul valable. Sinon quoi? La volonté d’écraser, de soumettre, de juger, de faire payer à l’autre son manque « d’intelligence » dans un grand « j’ai raison » qui se donne tous les droits et l’arrogance de « nulifier » l’être humain qui est devant lui au nom de concepts issus du mental.
Combien de guerres, de génocides, de familles brisées, d’exclusions sociales, d’endoctrinements ont été générées par ce genre de piège tribal? Toutes sans exception. Comment pourrait-on autrement poser ces gestes et avoir ces idées sans au préalable vidé l’autre de toute son humanité au nom de paradigmes.
Petites questions pour mettre ton ego au défi 😊 Penses à un sujet sur lequel tu es convaincue d’avoir raison :
· Es-tu si certaine de détenir la Vérité à ce sujet?
· Et si le point de vue de l’autre avait des éléments intéressants?
· Et si tes points de vue n’étaient même pas tes points de vue mais ceux que tu as emprunté des autres?
· Es-tu aussi ouverte d’esprit que tu dis l’être?
Soit tu as raison, soit tu es heureuse mais pas les deux
Certaines personnes aiment se battre. Le conflit sert de soupape de ventilation et même de stimulation d’adrénaline pour la personne qui s’en nourrit. Si tu lis ceci, ce n’est probablement pas ton cas. Pour la personne qui aime le conflit, le régler en douceur et dans le respect n’est pas une option viable. L’autre option est de traverser grandie.
Anecdote : Mon fils ado et moi avions eu un conflit dans la voiture. J’étais émotionnelle donc j’ai décidé de cesser de parler plutôt que de dire des mots qui pourrait dépasser ma pensée ce qui commençait déjà à arriver. Son adolescence a parfois le tour de venir peser sur des boutons sensibles. J’allais le porter chez son père. En sortant de la voiture il m’a dit : « Maman, je t’aime ».
Il pratiquait ce que je leur ai enseigné : les conflits ne sont jamais plus importants que l’amour et le lien puissant que nous avons ensemble. Avoir raison n’était plus important, l’important pour nous était de retrouver notre centre et d’enlever notre point de vue mental qui voulait avoir absolument raison du chemin de notre relation avec mon gars.
Les points de vues sont les meubles et la relation est la maison. Les meubles passent mais pas la maison. Alors chez moi, les conflits sont les bienvenus, on apprends à les naviguer plutôt que les éviter et vous devriez voir parfois à quel point on est maladroit, mais d’autre fois, wow! On y arrive et on se félicite. Mes fils apprennent à voir les divergences comme faisant partie de la vie et une façon de prendre de la maturité et de la confiance dans l’expression de leur unicité et leurs limites.
Sache que le conflit réel est rarement relié directement au sujet discuté. Il est relié à comment le sujet est abordé et ce que cela réveille en toi. Si quelque chose te mets le feu tu sais ou, c’est que tu es sorti de la zone de la divergence d’opinion pour te diriger vers une zone plus personnelle.
Au moment ou j’écris cet article une amie me téléphone et me raconte un conflit qu’elle vient d’avoir au téléphone avec une collaboratrice. Elle me dit mot pour moi exactement ce que je suis en train d’écrire en ce moment. Comment elle sent que ce n’était plus au sujet du sujet mais plutôt une affaire d’émotions qui prennent le dessus et de mauvaise gestion du conflit en tant que tel. Comment la divergence d’opinion a pris le dessus sur l’importance du lien de collaboration qu’il y avait entre elles.
Le conflit en mode survie
Quand tes émotions prennent le dessus et te font perdre de vue le respect, le lien, ton intégrité, tes valeurs c’est que cette situation touche à quelque chose de très personnel et sensible pour toi. C’est ton histoire à toi qui se rejoue et cela ne concerne pas la situation et la personne qui est devant toi. Même dans des histoires qui semblent ne pas toucher ta sphère personnelle comme la politique, le travail, l’organisation de ta famille. Quand tes émotions s’en mêlent c’est que c’est devenu personnel. Ton système de survie est alors activé et va prendre le contrôle de ta communication. Attaque, fuite, paralysie vont tenter de te faire survivre à ce que tu perçois comme un danger réel mais qui en réalité ne l’est pas du tout.
QUIZ : HABILETÉ À GÉRER LE CONFLIT
Si tu veux vraiment avoir la vraie réponse, je t’invite à vraiment dire les vraies choses dans ton quiz. Personne d’autre que toi ne va le lire. Pour avoir des conflit équilibré ça prend de l’authenticité, de l’humilité et la capacité de se voir tel que l’on est, pas ce que aimerait être. La plupart des gens gèrent assez pauvrement le conflit alors ne te sens pas seule si tu crois que tu en fais partie. Il se pourrait que tu n’aies pas beaucoup de conflit autour de toi car tu les fuis comme la peste ou bien que tu imposes aux autres qu’ils n’abordent pas certains sujets avec toi. Ce n’est pas parce que tu n’as pas de conflits que tu n’as aucun problème avec eux, c’est souvent un avertissement que tu contrôles beaucoup pour ne pas en avoir et que tu évites les personnes et situations qui pourraient les générer. Et ici quand je parle de conflit, je parle de divergence et non de guerre. Prends le temps de réfléchir et bon quiz! Si tu veux aller plus loin, demande à une personne qui te connais bien de répondre au quiz en pensant à toi.
1) As-tu des émotions, des frustrations, des non-dits, des fatigues et stress d’accumulés?
2) As-tu une histoire de difficulté autour des conflits dans ta vie?
3) Traîne tu des choses non résolues?
4) Y’a-t-il une sphère de ta vie qui est en difficulté et qui fait souffrir les autres autours?
5) Lors de ton dernier conflit, les valeurs et les croyances de cette personne est venu me chercher profondément
6) Je peux avoir tendance à rejeter intérieurement les personnes avec qui j’ai des divergences d’opinion
7) Débats-tu tes idées dans les émotions et le jugement
8) Y’avait-il de la chicane, de l’abus, des non-dits ou des longs silences dans ton milieu familial ou scolaire étant jeune?
9) Avais-tu le droit d’émettre des opinions étant jeunes (famille-école) et les gens qui le faisaient étaient-ils respectés?
10) As-tu tendance à te sentir incomprise ou parfois un peu victime et projeter sur les autres ce sentiment quand tu discutes avec eux?
11) Es-tu ouverte aux nouvelles idées? Aimes-tu te faire challenger dans ce que tu crois pour vrai?
12) As-tu tendance à prendre les choses personnelles et débattre intensément comme si ta vie en dépendait parfois?
13) C’est souvent difficile de donner le bénéfice du doute à la personne devant toi et croire que ses intentions n’étaient peut-être pas celles que tu lui prêtais?
14) Fuis-tu le conflit au point ou cela nuit tes relations et ton épanouissement?
15) Parfois tu veux juste exprimer une limite ou un besoin à l’autre de la meilleure façon possible et finalement ça tourne en dispute?
PRENDRE LES CHOSES PERSONNELLES
Si tu prends quelque chose de personnel, tu fais du sujet un sujet identitaire. Tu t’identifies à tes opinions tellement profondément que tu confonds les meubles pour la maison. Nous croyons à tord que si nos opinions sont remises en cause, nous allons en quelque part mourir. Nos opinions ont alors pris le dessus sur nous et notre vie. Tes opinions reflètent tes valeurs et tes croyances mais ne sont pas des absolus et sont limitées à ton champ de connaissances, de perception et conditionnements du moment. Elles sont sujettes à changement et sont en tout temps débattables. S’accrocher à ses points de vue comme à sa vie multiplie les émotions et l’attitude de combat dans les conflits.
Tu n'es pas tes opinions, rien ne va arriver à ta valeur à titre d’humain si jamais ton opinion n’est pas juste ou manque de perspective. Les gens me payent pour que je puisse les aider à sortir de leurs perceptions limitées d’eux-mêmes et de leurs situations de vie et ils le font avec ouverture. Les personnes ouvertes à mettre au défi leurs croyances sont celles qui avancent le plus vite en général car elles basent le sens de leur identité et leur valeur sur elles-mêmes et leur évolution plutôt que sur leurs croyances.
· Fais-tu la différence entre ce que l’autre te dis et tes enjeux de manque d’estime, de traumatismes relationnels, tes blessures d’enfance et la situation en tant que tel? Comme la plupart des humains, non. C’est pourquoi il est important pour toi de faire du ménage en toi pour départir ce qui n’appartient pas à la situation et qui fait partie de ton histoire.
· Est-ce que ton hypersensibilité te fait entrer dans des luttes épuisantes et endommageantes?
· Est-ce difficile pour les personnes autour de toi de te dire quoi que ce soit sans que cela ne soit pris comme une attaque personnelle?
Si tu as répondu oui à ses questions, cela te donne une bonne piste pour commencer à apaiser tes conflits. Commence par apaiser les conflits en toi.
OUVRE TON COEUR
Cette personne avec qui tu as eu le conflit peut être une simple connaissance, un étranger dans un commerce ou bien une personne de très près de toi. Quand tu as un conflit avec cette dernière, rester connecté sur l’appréciation que l’on a des cette personne et de notre relation avec elle dans son ensemble est primordial. Garde conscience de briser l’autre avec des mots et des opinions tranchantes va garder des traces et blesse la personne dans son ensemble au-delà de la dispute. L’ouverture du cœur n’est pas juste valable quand tout va bien, elle est surtout mise en pratique lorsque l’autre active tes déclencheurs et que tu aurais le goût de le rejeter.
Il ne s’agit pas de soupoudrer le conflit avec de l’eau de rose, il s’agit de prendre conscience des limites à ne pas dépasser et de l’amour sous-jacent qu’il existe entre vous… comme mon fils en sortant de la voiture. Et ça mes amies, ça prend de la maturité et beaucoup d’amour de soi pour faire ça… un pas à la fois.
Prends-tu vraiment le temps d’écouter l’autre quand tu es en conflit?
Si tu mettais tes enjeux personnels de côté pour un moment, pourrais-tu seulement voir d’où vient l’autre dans sa vision même si elle ne s’exprime pas de façon parfaite?
Si tu étais dans les souliers de l’autre, dans sa sensibilité du moment, dans son interprétation de la vie et de cette situation, peux-tu voir pourquoi cette personne te dis ces choses?
As-tu la maturité et le recul de t’arrêter en plein milieu de l’argument et de juste respirer et entendre l’autre?
Peux-tu dire à l’autre « Je comprends que d’où tu viens, ça fait du sens » sans tout de suite sauter dans l’arène et faire valoir ton côté des choses?
Peux-tu apprécier l’autre au-delà du conflit que vous avez? Cette personne n’est pas son point de vue, votre relation ne se résume pas à ce moment difficile, peux-tu juste voir que vous êtes deux personnes prises dans vos histoires qui cherchent une solution avec des moyens qui ne fonctionnent pas?
L’AUTRE, MON ALLIÉ
Garder en considération le lien émotionnel que nous avons avec cette personne près de nous est important. Tiens-tu à rester dans le moi vs toi ou bien dans le moi + toi?
En gardant à cœur l’importance de construire et cultiver un lien de bienveillance et d’amour avec l’autre, les combats blessants d’idées et de jugements cessent soudainement d’avoir une place aussi importante. L’autre peut devenir mon allié dans ce sentiment d’impuissance et de frustration qu’est de débattre avec quelqu’un de fermé à nous et notre réalité.
Une phrase que j’aime beaucoup est « On peut tu être d’accord qu’on est pas d’accord? ». Cette phrase m’a permis d’apaiser certaines situations vulnérables et passer à autre chose. Quand tout le monde accepte de baisser les armes et aller au niveau de l’humain, les convictions reprennent leur juste place et on se concentre sur sauver la maison ensemble au lieu de sauver les meubles.
LE CONFLIT EST UNE ÉNERGIE
Le conflit est une énergie qui cherche à retrouver sa fluidité. Selon l’amplitude du conflit, on a affaire à des grosses charges d’énergie mentale et émotionnelle qui se percutent pour faire venir au monde de la conscience. Plus on lutte, plus on fuit, plus on résiste, plus on se venge, plus on juge, plus on veut gagner, plus on se victimise, plus on veut dominer plus le conflit va être douloureux pour tout le monde à long terme. Les livres d’histoire sont là pour nous l’enseigner.
L’énergie du conflit nous apporte le message que des parties ne sont pas en communication et ne comprennent pas. Cette énergie nous confronte aux limites de l’autre, à nos propres limites. Elle est mal maîtrisée, comme si nous étions des enfants avec des allumettes qui mettions le feu un peu partout pour une petite allumette au départ. L’éducation à la résolution de conflit est quelque chose que nous gagnons à enseigner à tous les humains dès le plus jeune âge.
LE RETOUR
Le conflit a 3 phases. Le déclencheur, le conflit et le retour. En apaisant nos déclencheurs et en intégrant un attitude plus détachée lors du conflit, on met la table pour une traversée plus douce. Mais parfois c’est trop. Les choses dérapent, ça va trop loin peu importe comment. Le retour peut mettre un immense baume sur les blessures causées par la dispute.
Revenir dans l’appréciation de l’autre et de son point de vue même si on ne le partage pas. Faire amende honorable sur notre attitude et paroles qui aurait pu augmenter les émotions de l’autre et mettre de l’essence sur le feu. Faire la part des choses et prendre sa responsabilité dans la création du conflit (ouf, pas facile celle-là). Exprimer du remord face à certaines paroles et laisser l’autre exprimer la même chose et choisir de le croire. Sois à l’affut des parties de ton ego qui vont vouloir retourner dans l’arène et qui se déguisent en arbitre impartial. La question est : « Es-tu dans ton cœur ou dans ta tête? » Si tu es dans ton cœur, le retour va se passer doucement, sinon, la tournure de la conversation va te le dire, ton énergie n’était pas alignée. Lâcher prise et retourner dans un espace d’amour dans ton lien avec la personne n’est pas un acte de faiblesse, c’est un acte d’amour de toi.
Avec tendresse.
Maika